jeudi 22 mars 2007
Notre pain quotidien
L'homme le plus gros du monde !
Afin de réduire sa masse graisseuse, ce mexicain, âgé de 40 ans, mesurant 1m90 pour 550 kilos, a subi fin de l'année 2006 une intervention pour réduire sa masse graisseuse, dans un hôpital de Modène, au centre de l'Italie.
Le professeur Giancarlo DeBernardinis, qui a déjà pratiqué un millier d'opérations sur des personnes en surpoids, avait notamment déclaré : "Nous allons avoir dans quelques jours une réunion pour définir les détails de l'hospitalisation.
Il faut préparer un champ opératoire ad hoc : nous avons besoin d'instruments et d'écarteurs de taille supérieur à la normale ".
L'équipe médicale devait intervenir sur la "malabsorption" des intestins du patient en créant "une série de courts-circuits pour réduire l'absorption de la nourriture", et faire en sorte que "seulement 10% de l'intestin soit habilité au transport de la nourriture.
En janvier 2006, il avait indiqué à la télévision mexicaine Televisa que jusqu'à ses 22 ans, il ne pesait "que" 130 kg et travaillait normalement aux Etats-Unis.
"Puis j'ai grossi sans m'arrêter, je suis devenu obèse très rapidement".
samedi 17 mars 2007
Un bon point pour Fleury Michon
Fleury Michon propose une offre de plats cuisinés (certains élaborés par Joël Robuchon) et jambon en tranche, sans y ajouter de conservateur.
Grâce à la cuisson sous vide et une parfaite maîtrise des températures et temps de cuisson, leurs plats cuisinés «sans conservateur» bénéficient des vertus de la cuisson lente, exactement comme dans une papillote.
Les recettes gardent tout leur goût, leur moelleux et leurs qualités nutritionnelles.
Quelle est la différence entre «sans conservateur» et «sans conservateur ajouté»?
Dans leur charte nutritionnelle, Fleury Michon s'engage à ne pas rajouter de conservateur dans ses recettes.
Néanmoins, certains ingrédients peuvent en contenir à l'origine comme par exemple le lardon d'un plat de tagliatelles.
En conformité avec la réglementation et dans un souci de transparence, il est systématiquement indiqué la mention «ajouté» si un ingrédient de base en contient.
La marque précise que leurs produits se conservent aussi bien qu'avec ajout de conservateur, et que la date de consommation reste inchangée.
jeudi 15 mars 2007
Poissons intoxiqués
Mais l'Afssa (agence française de sécurité sanitaire des aliments) conseille aux femmes enceintes de diversifier leur consommation afin de protéger leur bébé d'une exposition au mercure.
Le mercure est naturellement présent dans les sols, les lacs, les océans et les cours d'eau, mais l'industrie (combustion de déchets, exploitation minière, transformation des pâtes à papier) produit également du mercure qui le plus souvent est rejeté dans les rivières et la mer.
Les petits poissons qui mangent du plancton au mercure sont à leur tour dévorés par des plus gros poissons, qui accumulent ainsi des taux de mercure élevés.
Plus les poissons sont gros et vivent longtemps, plus ils emmagasinent dans leurs chairs ce métal toxique.
La daurade, l'espadon, le marlin, le requin et le thon figurent parmi les espèces présentant des niveaux élevés de mercure.
C'est pourquoi l'Afssa recommande aux femmes enceintes, à titre de protection, d'éviter d'en manger trop régulièrement et de diversifier au maximum les espèces de poissons qu'elles consomment.
Les poissons d'élevage comme le saumon sont protégés de cette exposition : d'une part leur vie est relativement courte et d'autre part les eaux dans lesquels ils grandissent sont régulièrement contrôlées.
Il faut savoir que le mercure sous sa forme méthylée (le methylmercure) n'affecte pas la mère mais présente un véritable danger pour le foetus.
C'est le cerveau qui est visé prioritairement : en effet le système nerveux central du foetus est particulièrement sensible à l'action toxique du methylmercure.
D'après l'ensemble des études cliniques, l'atteinte neurologique chez les enfants exposés pendant la grossesse au méthylmercure se traduit par une moindre performance dans les tests qui explorent le développement neuro-comportamental.
Pour parer à tout risque évitez les sushi, sashimi, tartares et autres ceviches (poissons crus marinés).
Les poissons crus, surtout quand ils ont été tardivement vidés, peuvent abriter un parasite alimentaire, l'anisakiase, responsable de l'anisakidose, la maladie du ver de hareng.
samedi 10 mars 2007
Principes alimentaires fondamentaux
Depuis le 28 février 2007, un décret d’application de la loi relative à la politique de santé publique du 9 août 2004 (article 29) impose aux annonceurs de certains produits alimentaires d’introduire les messages sanitaires suivants dans leurs publicités et outils d’information :
- « Pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour »
- « Pour votre santé, pratiquez une activité physique régulière »
- « Pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé »
- « Pour votre santé, évitez de grignoter entre les repas »
Les boissons ou les aliments manufacturés concernés par cette mesure sont ceux pour lesquels il y a ajout de sucre, de sel ou d’édulcorants.
Chaque annonce publicitaire devra comporter alternativement les 4 messages et ce pour chaque type de support (TV, radio, affichage, presse, cinéma, Internet, brochures…). Il n’y a pas de lien entre le type de produit promu et les messages.
Les annonceurs qui ne souhaitent pas apposer ces messages doivent verser une taxe de 1,5% du coût de la publicité à l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES). L’INPES consacrera les produits de cette taxe à des actions d’éducation nutritionnelle.
Il s’agit d’une mesure de santé publique qui vise à sensibiliser le public, dont les enfants, et à faire connaître les repères essentiels en matière de nutrition issus du Programme national nutrition santé. En plus de multiples actions nationales et locales, elle doit contribuer à la promotion de la santé et la prévention des multiples problèmes et maladies liés à une mauvaise nutrition (diabète, obésité, maladies cardio-vasculaires, certains cancers…).
vendredi 9 mars 2007
Les Oméga-3 et 6, c'est quoi ?
Les oméga-3 font partie de la famille des matières grasses, les lipides.
Il existe trois grandes familles de nutriments : les protéines, les glucides et les lipides. Ces derniers sont indispensables à une alimentation équilibrée, car ils participent à la formation des cellules et favorisent le bon fonctionnement du système nerveux.
Les lipides sont composés d'un élément de base : l'acide gras. Plusieurs acides gras s'associent pour former un lipide. En fonction de la manière dont ils se lient les uns aux autres, on parle d'acides gras saturés ou insaturés.
S'il n'y a pas de double liaison, c'est un acide gras saturé. S'il n'y en a qu'une, c'est un acide gras monoinsaturé. Et quand il y a plusieurs doubles liaisons, ce sont des acides gras polyinsaturés.
Encore un peu plus complexe, les omégas se divisent en oméga-3 et oméga-6.
Une alimentation équilibrée, riche en poissons, peut apporter suffisamment d'oméga-3. Mais les laboratoires savent les fabriquer en gélules à partir de l'huile de poisson.
Les bénéfices
Les oméga-3 ALA et DHA sont les plus connus. Ils sont excellents pour le cœur et les vaisseaux. On les trouve dans les huiles de colza, de noix, le soja et surtout, le poisson.
Chez le fœtus et l'enfant, ils contribueraient à leur bon développement. Chez les adultes, ils luttent contre l'athérome, ces plaques de cholestérol qui bouchent les artères. Ce sont les Esquimaux, grands consommateurs de poissons, qui nous ont mis sur la voie : ils sont préservés des maladies cardio-vasculaires.
Un manque d'oméga-3, au contraire, favoriserait l'asthme et les allergies, les maladies de peau comme le psoriasis, les atteintes des articulations, le diabète et encore bien d'autres maladies ! La dépression, l'ostéoporose, le diabète et les cancers seraient également augmentés par une carence en oméga-3.
Les besoins
Avant de se lancer dans une cure, il faut évaluer nos besoins. Comment savoir si notre consommation d'oméga-3 est adaptée ? Nous avons besoin de deux grammes par jour d'oméga-3.
Une bonne alimentation ne nécessite pas de prendre des oméga-3 en complément. Il suffit d'être vigilant à ce que l'on mange.
Repères : une cuillère d'huile de colza apporte la même quantité d'oméga-3 que 70 grammes de saumon, cinq à dix noix ou 120 grammes de thon en conserve. Ils apportent 1,3 grammes d'oméga-3. Deux portions couvrent donc largement nos besoins.
Les oméga-6
La consommation d'oméga-6 est aussi importante que celle des oméga-3. Les oméga-6 sont aussi des acides gras indispensables. Et le rapport entre les deux doit être équilibré. Il faut consommer cinq fois plus d'oméga-6 que d'oméga-3. C'est là où l'alimentation devient un véritable casse-tête...
Pour simplifier, si vous mangez beaucoup de poissons gras, donc riches en oméga-3, n'oubliez pas l'huile de tournesol, pour apporter des oméga-6.
Le mot d'ordre des nutritionnistes est de manger mieux, différemment, mais pas plus !
jeudi 8 mars 2007
Premier comparatif : Les margarines
- Planta fin (et leur fameux slogan : Planta Fin, le fin du fin !)
- Astra
- Saint Hubert
- Le Fleurier
- Primevère
- Fruit d'or (sauf le "beurre" de cuisson : Oméga 3 cuisson rapide)
- Prima
mercredi 7 mars 2007
Les acides gras trans, c'est quoi ?
Article paru sur doctisimo.fr
Acides gras trans : l'ennemi caché ?
Vous le savez, il y a de bonnes et de moins bonnes graisses. Mais depuis plusieurs années, une catégorie d'acides gras est montrée du doigt : les acides gras "trans". Présents notamment dans les produits industriels et dans les plats préparés, ils augmenteraient le mauvais cholestérol, et les risques cardiovasculaires. La vérité sur ces produits…
D'abord on vous dit que les graisses en excès sont mauvaises pour la santé, puis on vous dit qu'au contraire, les carences en certains acides gras peuvent être nocives, notamment en oméga 3. Aujourd'hui, une nouvelle affirmation : il faut se méfier des trans !
Vous avez dit trans ?
Que cache la dénomination d'acide gras trans ? Il s'agit en fait d'une sombre histoire de liaisons chimiques. Pour faire simple, les graisses insaturées peuvent avoir deux formes différentes, les unes seront appelées cis les autres trans. Dans la nature, les graisses sont en majorité sous forme "cis". Mais elles peuvent être transformés en acides gras "trans" dans plusieurs cas :
-Dans l'estomac des ruminants, ce qui explique qu'on les retrouve dans de nombreux produits laitiers ou dans la viande ;
-Lors de la fabrication industrielle de graisses sous forme solide à partir d'huiles. Ce procédé appelé hydrogénation est notamment utilisé pour produire de la margarine, des pâtes à tartiner ou des biscuits (la mention huile végétale hydrogénée peut figurer sur l'étiquette).
-Lors du raffinage des huiles végétales riches en acides gras polyinsaturés ;
-Lors de la friture des huiles.
Sont-ils dangereux ?
Mais que reproche-t-on aux acides gras trans ? D'abord, ils ont les même effets que les "mauvaises graisses", c'est-à-dire les acides gras saturés. En effet, ils ont tendance à faire augmenter le taux de LDL (le mauvais cholestérol). Mais en plus, ils semblent faire baisser le "bon cholestérol", les HDL. Théoriquement, les acides gras trans sont donc plus dangereux pour le coeur que les acides gras saturés. Mais là ou cela se complique, c'est que certains acides gras trans peuvent avoir des effets bénéfiques pour la santé ! En effet, les Conjugated Linoleic Acid ont montré des effets positifs sur le système immunitaire, et ils pourraient même protéger contre certains cancers (lire a ce propos notre article Le beurre : responsable mais pas coupable !).
Eviter les trans ?
De nombreux aliments contiennent ainsi des trans. Mais la proportion varie fortement selon les cas. Ainsi, les produits laitiers ou la viande de boeuf en contiennent entre 3 et 6 % (par rapport aux acides gras totaux). En ce qui concerne les margarines et les pâtes à tartiner, on passe de 1 à 17 %. De manière générale, les pâtisseries, les cookies et autres biscuits, biscottes, frites, plats préparés, bonbons et potages ont une proportion d'acides gras trans qui varie entre 1 et 30 %. Au final, l'Européen moyen avale entre 1,2 et 6,7 g par jour de ces matières grasses particulières.
Réduire ou pas ?
Concrètement, il est préférable de les éviter autant que faire ce peu. C'est d'ailleurs la recommandation officielle émise par les autorités sanitaires américaines en janvier 2005. Outre-Atlantique, les acides gras trans devront obligatoirement figurer sur les étiquettes à partir de janvier 2006. Ce qui a incité de nombreux industriels de l'agroalimentaire à commencer à limiter leur utilisation. En France, la question ne semble pas prioritaire : un groupe de travail de l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments planche encore sur le sujet et devrait rendre un avis courant 2005. Seule recommandation "officielle" dans l'hexagone : le guide "La Santé vient en mangeant", lancé par le gouvernement dans le cadre du Programme National Nutrition santé, qui préconise de réduire sa consommation d'acide gras trans, en limitant la consommation de margarines hydrogénées, des viennoiseries, pâtisseries, etc. A noter, l'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments a rendu en juillet 2004 un avis qui va dans le sens de la réduction. Mais attention, il faut faire les bons choix ! Il est préférable de conserver des apports en produit laitiers, qui contiennent très peu d'acides gras trans, et dont les vertus sont reconnues. Il est préférable de diminuer ses apports en aliments trop gras, notamment les produits industriels.
Mais n'oubliez pas : inutile de diaboliser une catégorie d'aliment. L'important est de manger varié et équilibré, en faisant un minimum d'activité physique !
Source: Alain Sousa pour Doctisimo.fr